La structure de la matière est constituée à 99% de vide. La matière « matérielle » (les particules) représente moins de 1% de ce qui structure un être humain. Tout le reste n’est qu’électricité, ondes et vibrations. Le massage n’agit donc pas uniquement sur le corps en tant que matière. Il interfère nécessairement dans une multitude de champs qui sont impactés par l’intrusion électromagnétique que constitue les mains du masseur, voire la simple présence du masseur lui-même.
Certaines disciplines de l’univers des médecines douces font professions de maîtriser et d’utiliser la dimension vibratoire au service de l’équilibre et de la santé, à la fois physique et psychique. Ces disciplines, telle le reiki, peuvent s’organiser en un toucher spécifique, et, pour d’autres, telle la trame énergétique, se caractérisent par l’absence de toucher. Le thérapeute, magnétiseur, intervient alors à distance sur la vibration du corps humain. Certaines disciplines travaillent sur le lien entre l’environnement vibratoire (l’énergie de l’univers) et le corps humain. D’autres ne se concentrent que sur l’humain. Enfin, des disciplines utilisent le média de divers outillages vibratoires tels des aimants, des vibrations sonores (cloches tibétaines) ou de la musique.
Le masseur traditionnel, quant à lui, est en dehors du champ des thérapies énergétiques. Il n’a pas l’ambition de maîtriser et utiliser l’environnement vibratoire au service de son client. Cependant, cela ne l’empêche pas d’en avoir une représentation personnelle et d’en tenir compte. Il travaille a minima en conscience du fait que son propre état vibratoire interfère avec celui de son client et que, non maîtrisé, il peut desservir la qualité de son massage. Chacun a certainement utilisé un jour cette représentation qui consiste à dire que quelqu’un émet de mauvaises ondes. Le masseur veille donc à se préparer avant la séance afin de se présenter au bon moment dans des dispositions vibratoires apaisées. La « bienveillance », dont les masseurs se réclament, n’est donc pas qu’une idée conceptuelle. Elle se manifeste également par un état vibratoire reçu et perçu par le massé et qui joue un rôle dans sa capacité à recevoir le massage dans de bonnes conditions.
Enfin, relevons que certains masseurs affichent dans leurs dépliants commerciaux l’idée que le massage revêt une dimension « d’harmonisation ». Cette terminologie fait débat et chaque masseur en a une représentation qui lui est propre. Nous pouvons cependant retenir qu’il est raisonnable de penser que masseur et massé sont en interférence et que cela peut se traduire par un transfert de leurs états vibratoires, avec pour ambition que la fréquence du masseur soit dominante et agisse positivement. Retenir également que l’inverse se passe et que le masseur subit la décharge vibratoire du massé. C’est pourquoi de nombreuses traditions de massage introduisent des pratiques et rituels qui permettent au masseur de rétablir son état vibratoire originel entre deux séances.
Au total, et bien que la recherche scientifique soit passablement muette sur ce sujet, nous pouvons répondre par l’affirmative : oui, il y a bien une histoire d’ondes. Et tout porte à penser que ce qui se joue d’un point de vue vibratoire lors d’une séance de massage a des conséquences positives sur l’état vibratoire, donc physiologique, du massé.