Mon entreprise peut-elle payer des massages ?

Il n’y a aucun obstacle juridique à ce qu’une entreprise prenne en charge des séances de massage destinées à ses collaborateurs.

La première porte d’entrée concerne l’action de l’entreprise au service de ses ressources humaines. Il est désormais reconnu que le massage trouve toute sa place dans le panel des mesures susceptibles d’être mise en œuvre par une entreprise pour le bien-être de ses collaborateurs. Cette justification couvre un large spectre de motivations : détente et récupération (au même titre que les salles de repos ou la sieste) ; prévention des tensions associées aux postures de travail ; lutte contre le stress ; signe d’attention et de reconnaissance… Plus généralement, le massage, comme d’autres services et accompagnements offerts par une entreprise à ses salariés, relève d’une politique de ressources humaines orientée vers ce que les anglo-saxons dénomment le « care ». Ainsi, de très nombreuses entreprises font aujourd’hui appel aux services de masseurs bien-être. Le plus souvent des praticiens en massages assis, une technique qui se prête particulièrement bien à des séances courtes, sans contrainte de lieu ou de tenue. Rien n’empêche par ailleurs, une entreprise d’aménager une salle de massage ou d’adresser ses collaborateurs à un prestataire de proximité.

La seconde possibilité consiste à intégrer le massage dans l’offre des prestations culturelles, sportives et sociales portée par le comité d’entreprise. Cette décision relève d’un acte de gestion des décideurs du comité d’entreprise. Le massage peut alors être pris en charge en tant qu’activité indépendante, au même titre que des soins de confort, l’inscription à une salle de sports ou l’accès à une activité culturelle. Il peut également être intégré dans le forfait des séjours touristiques organisés par le comité d’entreprise, voire en constituer l’axe central s’il s’agit de séjours à thèmes.

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